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Paris : les policiers violents s’en donnent à cœur joie

Le quotidien Libération vient de révéler les images édifiantes de vidéo-surveillance d’un homme de 42 ans passé à tabac dans le commissariat des 5e et 6e arrondissements de Paris le 25 juillet dernier. Il s’est retrouvé à l’hôpital avec le visage en sang, un avant-bras fracturé, des hématomes sur tout le corps et trente jours d’incapacité totale de travail. Les images montrent qu’il a subi des coups répétés, des clés de bras et des gifles. L’un des agents utilise sa matraque télescopique pour frapper le malheureux au niveau du ventre, d’une épaule et de la tête. Et, à côté de ceux qui brutalisent l’homme, les autres policiers présents dans la salle ne réagissent pas… sauf que certains rient. La victime a porté plainte et le parquet de Paris a ensuite saisi l’Inspection générale de la police nationale qui a ouvert une enquête administrative. Reste à savoir si, comme de nombreuses autres, elle sera enterrée en douceur. Car, en règle générale, la hiérarchie trouve toujours des excuses ou des circonstances atténuantes aux policiers tabasseurs. Et cela a déjà commencé. Une source policière anonyme a expliqué que les agents de ce commissariat étaient à bout de nerfs à force de se faire insulter quotidiennement par les soûlards qu’ils arrêtaient. Une façon de banaliser la violence et le sadisme de la police.