La semaine dernière, pendant trois jours d’affilée, les travailleurs de l’usine Stellantis de Pomigliano (près de Naples) ont débrayé contre l’augmentation de la charge de travail. Ce mouvement a été suivi par 80 % des ouvriers des lignes de montage de la Fiat Panda et de l’Alfa Romeo Tonale. Les grévistes ont défilé dans les ateliers au cri de « Dignità ! dignità ! » (Dignité, dignité). L’usine alterne longues périodes de chômage partiel et périodes de travail avec des rythmes insupportables. Selon une étude syndicale, un ouvrier sur quatre serait atteint de troubles musculo-squelettiques. En Italie non plus les travailleurs ne veulent pas être victimes de la course au profit de Stellantis.