Macron présidera, le 8 mars, un hommage national à Gisèle Halimi à l’occasion de la Journée internationale de lutte des femmes. La cérémonie se tiendra au palais de justice de Paris. Si l’avocate, décédée en juillet 2020, est surtout appréciée des jeunes générations pour sa lutte en faveur des droits des femmes et de l’IGV, elle commença à se faire connaitre par son soutien à la lutte du peuple algérien pour son indépendance et sa défense, devant les tribunaux, des militants nationalistes du Front de libération nationale. Et c’est ce qui gêne Macron et lui a fait opposer une fin de non-recevoir aux demandes de mettre Gisèle Halimi au Panthéon, comme le proposaient une partie de la gauche, de sa famille et des élus au sein même de la majorité présidentielle. Car reconnaitre ce rôle aurait été se mettre à dos l’essentiel de la droite et du Rassemblement national dont il a tant besoin pour faire passer sa réforme sur les retraites et quelques autres. Cet hommage national est plein d’arrières-pensées politiciennes et électoralistes. Pas sûr que Gisèle Halimi aurait beaucoup apprécié.