Ci dessous un article paru dans Ouest-France le 19 juin
Candidat aux élections législatives anticipées dans la première circonscription d’Angers (Maine-et-Loire), Anthony Gouas s’inscrit dans l’alternative. Présentation.
« Montrer qu’il existe une autre voie. » Anthony Gouas résume en quelques mots les raisons de son premier engagement en tant que candidat, dans le cadre des élections législatives anticipées en Maine-et-Loire.
Cet enseignant en histoire-géographie de 48 ans, domicilié à Soucelles, dans l’agglomération angevine, sollicite les suffrages des électrices et des électeurs dans la première circonscription d’Angers (Maine-et-Loire) pour le NPA-Révolutionnaires. Avec lui, en tant que suppléante : Nathalie Juigner, 52 ans, agente territoriale à Angers.
Contre les « trois blocs »
Engagé sur un autre chemin que celui proposé par les « trois blocs », comme il les désigne – « les macronistes, l’extrême droite et le Nouveau Front Populaire (NFP) » – Anthony Gouas se positionne donc dans l’alternative. Tendance révolutionnaire.
Même s’il reconnaît que « certaines revendications » du NFP « peuvent être intéressantes », comme le Smic à 1 600 € net, il s’arrête là. « Ce n’est pas suffisant et nous avons des doutes sur leur application. »
« Antiraciste et antifasciste »
Et de poursuivre : « Le NPA-Révolutionnaires est d’abord antiraciste et antifasciste, l’extrême droite, c’est quelque chose que l’on combat. » Tout comme le camp présidentiel, « à la politique libérale et répressive ».
Un fauteuil à l’assemblée ? Anthony Gouas nuance. « Aucune conquête sociale n’a été faite à l’Assemblée nationale. Je suis juste le porte-voix d’une lutte. Si on veut gagner contre l’extrême droite, il faut créer une alternative réelle. »
Jean-Philippe NICOLEAU.
