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Gaza sous les bombes et coupée du monde : halte au massacre perpétré par l’État d’Israël et son armée contre le peuple palestinien !

Depuis hier, vendredi 27 octobre, en fin de journée, la population de Gaza, déjà assiégée et soumise à un blocus total depuis le 9 octobre, coupant l’entrée de nourriture, d’eau, de médicaments, de carburant et d’électricité, est la cible de bombardements massifs de l’armée israélienne, aériens, maritimes et terrestres. L’intensité de ces bombardements, dont l’écho a été entendu jusqu’à 80 kilomètres de la frontière gazaouie en territoire égyptien, doublée d’incursions terrestres dans la bande de Gaza, ne constituerait néanmoins pas, a averti le porte-parole de Tsahal, « l’offensive terrestre officielle » dont Israël menace, à travers une guerre psychologique intense, la bande de Gaza depuis plusieurs semaines. Une escalade dans les représailles serait encore à attendre, alors que 7 300 Palestiniens dont 3 000 enfants ont déjà été tués et que 40 % des habitations sont déjà détruites.

Pour mener cette opération à huis clos avec les États-Unis, dont deux porte-avions et 2 000 marines assurent la défense rapprochée de leur allié, une coupure intentionnelle totale des communications a été imposée à Gaza par Israël, qui a ciblé dès jeudi dans la nuit les infrastructures civiles de communication, rendant impossible toute utilisation des lignes téléphoniques fixes et mobiles, et d’Internet, et limitant considérablement les capacités des structures humanitaires, comme le Croissant-Rouge qui indique avoir perdu tout contact avec la bande de Gaza, à porter secours aux victimes. Les informations qui parviennent depuis hier de Gaza passent ainsi par le filtre propagandiste et revanchard des canaux israéliens qui déploient une véritable stratégie de la terreur, diffusant des appels au nettoyage ethnique de la bande de Gaza, ou les discours non moins évocateurs d’officiels israéliens annonçant que « quand tout ça sera terminé, Gaza sera très différent » (Mark Regev, conseiller du Premier ministre Netanyahou). Différent comment ? Sans le Hamas ou sans les Palestiniens, tués sous les bombes, ou poussés dehors par le point de passage de Rafah, vers l’Égypte ? Des centaines de Palestiniens sont encore sous les décombres des bombardements de la nuit, et la famine, utilisée comme arme de guerre par Israël, menace chaque survivant des bombardements. Seuls 2 % de l’aide humanitaire qui arrivait à Gaza avant le 9 octobre parvient aujourd’hui à atteindre l’intérieur de l’enclave.

Les principales victimes de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza sont des civils. C’est la population palestinienne de Gaza dans son ensemble que Tsahal veut terroriser, et si possible expulser. Et elle se sent d’autant plus les coudées franches pour commettre ce crime qu’elle bénéficie du soutien des principales puissances impérialistes.

Le NPA et le NPA-Jeunes continuent à appeler à se mobiliser, à manifester à toutes les occasions pour exiger la fin des opérations militaires de l’armée israélienne contre les Palestiniens et Palestiniennes. Rien ne nous empêchera de manifester pour exprimer notre solidarité et notre rage face au massacre qui est en train de se perpétrer.

À bas la guerre de l’État d’Israël contre les Palestiniens ! Solidarité internationale avec le peuple palestinien ! Travailleurs de tous les pays, unissons-nous !

Charlie Oviedo