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AOC, médaillée d’or de la boulette et de la réaction !

Il aura suffi de quelques heures seulement pour qu’Amélie Oudéa-Castéra n’entame son marathon du pédalage dans la semoule. D’un Premier ministre déconfit lors de sa première belle sortie sur « le paquet d’heures qui ne sont pas sérieusement remplacées » dans l’école publique à une fin piquante de démonstration sur le choix de la proximité, « on habite rue Stanislas, on scolarise donc à Stanislas », et nous voilà face à la grande bourgeoise dans toute sa splendeur ! Pas honteuse pour deux sous de sa sortie transpirant l’insulte de classe, il aura certainement fallu l’intervention du coach Attal pour qu’elle admette qu’un geste d’excuse à l’adresse des gueux de la troisième division, employés comme usagers de l’école publique, ne soit utile… Ne pas faire monter plus que de raison l’exaspération d’ici à la grève nationale du 1er février dans l’éducation nationale, voilà bien ce que Macron doit se dire entre deux courses à l’audience télévisée.

La nouvelle ministre de l’Éducation nous dégoûte, nous met dans une rage sans nom, à l’instar d’un Blanquer en vacances à Ibiza et annonçant en pleine vague Covid, à la veille de la rentrée scolaire, de nouveaux protocoles de dingues ! Elle a mis à jour, en quelques heures, l’entre-soi de la bourgeoisie, de l’école Stanislas à l’École alsacienne et des hautes sphères de la fonction publique aux postes dirigeants des entreprises du privé. Les membres du gouvernement Attal, dont elle-même, ne sont que les compétiteurs du capitalisme, les postes gouvernementaux n’étant que des marche-pieds ou bien encore des possibilités de servir les intérêts des banques et du patronat en utilisant les comptes publics.

Le 1er février, c’est un raz-de-marée d’écoles et d’établissements fermés que nous devons déclencher face à toute cette clique de profiteurs. La réussite de cette journée de grève doit aussi être un encouragement pour toutes et tous les autres salariés et la jeunesse. Il est temps et plus que temps, à petites foulées peut-être mais en tenant le rythme jusqu’à la victoire, de reprendre le chemin des grèves, de la rue et des blocages pour mettre un uppercut final à ces politiques antisociales, guerrières et rétrogrades !

Armelle Pertus