Lors de ses déambulations dans la cité phocéenne, le président de la République, accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti et de la secrétaire d’État à la Ville Sabrina Agresti-Roubachea, a été interpellé à de nombreuses reprises sur la situation à Gaza et la politique de Paris. « Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, M. Macron ? », s’est indigné un Marseillais en l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France dans la bande de Gaza. « Au nom de Dieu, ne laissez pas ces enfants mourir », a imploré une grand-mère en pleurs, en demandant au président de « faire quelque chose pour les Palestiniens ». Un habitant de la cité de la Castellane lui a reproché de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza. Et la réponse lénifiante de Macron vantant son action diplomatique et l’aide humanitaire larguée par avion aux Gazaouis n’a pas convaincu grand monde.