C’est la troisième fois en dix ans qu’Ascometal est placé en redressement judiciaire. Mais c’est la crise et l’inquiétude pour les travailleurs seulement. Pour les actionnaires principaux de Swiss Steel (propriétaire actuel d’Ascometal), qui sont des milliardaires suisses, tout va bien. Le 24 mai, le seul repreneur potentiel du pôle automobile de l’aciériste, qui comprend notamment les sites lorrains de Hagondange et de Custines et celui de Saint-Étienne, s’est désengagé. Cela représente 627 emplois directement menacés. Ce n’est pas aux travailleurs de subir le Monopoly capitaliste. Il faut imposer l’interdiction des licenciements et prendre sur les profits des actionnaires pour maintenir tous les emplois et les salaires !