Au lendemain de sa condamnation dans le procès Stormy Daniels, Donald Trump s’en est pris à Joe Biden et à « sa bande », accusés d’être « des malades et des fascistes ». Et, au cours d’une conférence de presse, il a affirmé : « Je suis un prisonnier politique. » Encore un client pour Amnesty International ! Dans sa posture victimaire, l’ex-président américain a reçu deux soutiens. Celui d’abord du vice-premier ministre italien d’extrême droite, Matteo Salvini, spécialiste de la chasse aux migrants, qui a dénoncé « un harcèlement judiciaire » et « un procès politique ». Le second message est venu du Kremlin où le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a dénoncé une « élimination des adversaires politiques » aux États-Unis. Vu le sort des opposants en Russie c’est à l’évidence un spécialiste de la question. Trump a les amis qu’il mérite…