Bardella abandonne le volet pseudo-social de son discours : plus question de revenir sur la dernière attaque contre nos retraites, « la conjoncture économique ne nous le permettra pas » ! Alors que la dissolution de l’Assemblée nationale et les scores du RN aux Européennes lui permettent de s’imaginer locataire de Matignon, il veut rassurer le patronat. Le Pen déjà, lors de la mobilisation des Gilets jaunes, avait bien fait savoir qu’elle était contre l’augmentation du Smic. Le RN a toujours cherché à séduire des électeurs des milieux populaires, mais il est au service du monde des affaires. Et chercher à nous diviser, pour mieux régner, en fonction des origines, religions, couleurs de peau, ça en fait partie.