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Le mépris de l’armée et de l’État pour ses mercenaires

La Commission européenne des droits de l’homme vient de condamner l’État français pour « les conditions peu compatibles avec la dignité humaine » dans lesquelles les harkis ont été traités pendant la dizaine d’années qui ont suivi la fin de la guerre d’Algérie. Les harkis étaient des Algériens enrôlés dans l’armée française pour combattre le Front de libération nationale. Ils furent considérés comme des traîtres en Algérie et un certain nombre massacrés. La plupart décidèrent donc de fuir avec leur famille. On les entassa alors dans des camps de baraquements, souvent insalubres, dont ils n’avaient pas le droit de sortir. Car le mépris et le racisme des autorités et de la hiérarchie militaire à l’encontre des Arabes s’étendait à ceux qu’ils avaient utilisés comme mercenaires.