En panne d’inspiration, les élus de droite et d’extrême droite ont réussi à inventer une nouvelle polémique en attaquant l’affiche officielle des Jeux olympiques. Loin de critiquer l’exploitation des ouvriers sans-papiers sur les chantiers ou le coût faramineux des JO, ils ont hurlé au scandale, car il manque une croix chrétienne sur un monument et un drapeau tricolore. Peu importe que l’artiste ait dessiné sur l’affiche une Tour Eiffel rose et la mer à côté de Paris, pour les éditorialistes qui s’excitent dans les médias de Bolloré, tout est bon pour faire le buzz et ressasser leurs idées moisies.