Daniel Lévyne, le directeur de publication du site de l’Union juive française pour la paix (UJFP), a été convoqué par la police pour « apologie du terrorisme ». Comme l’écrit l’association : « Daniel a été convoqué du jour au lendemain une première fois le 7 juin sous menace de garde à vue s’il refusait de s’y présenter ; il a été à nouveau convoqué précipitamment du jour au lendemain il y a quelques jours. » Et de poursuivre : « C’est la première fois qu’une association juive, qui combat le racisme sous toutes ses formes et qui œuvre pour une paix juste et pour l’égalité des droits en Israël-Palestine, est visée. » Depuis trente ans, l’UJPF a toujours soutenu les droits nationaux des Palestiniens, ce qui met en rage certaines associations sionistes, proches de Netanyahou, voire de Zemmour, qui à défaut de pouvoir l’accuser d’« antisémitisme » la taxe d’« apologie du terrorisme », dans le cadre de la campagne menée par la droite, l’extrême droite, le gouvernement, voire une partie de la gauche dite « modérée », pour criminaliser celles et ceux qui se tiennent au côté des Palestiniens.