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Pour l’impérialisme français, un nickel qui vaut de l’or !

Usine de Doniambo (Nouméa). Photo de Roman.b source : wikipedia

 

En plus des quelque 2 200 kilomètres de côtes qui garantissent à la marine française une vaste zone d’eaux territoriales et encore plus vaste zone économique exclusive dans le Pacifique, l’archipel calédonien possède un quart des réserves mondiales connues de ce minerai, essentiel pour produire les batteries nécessaires aux véhicules électriques, mais aussi les aciers inoxydables présents dans les moteurs des avions et des sous-marins.

La Société Le Nickel (SLN), localisée à Nouméa, qui a pour premier actionnaire le groupe français Eramet, a réalisé un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2022. Le territoire possède aujourd’hui trois usines liées à l’exploitation du nickel, dont une est aux mains de patrons indépendantistes…

Les cours du nickel sont en baisse, suite à une politique de dumping de la part de la Chine qui s’efforce de s’étendre dans la région indo-pacifique. En retour, les États-Unis et leurs alliés tentent de contrer Pékin en limitant son accès aux chaînes d’approvisionnement.

Les richesses en nickel de la Kanaky mettent en lumière la rude concurrence pour ce minerai désormais de plus en plus vital pour les profits capitalistes.

Marie Darouen

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