Cette édition du jour du souvenir trans (TDoR en anglais) est marquée par un contexte d’augmentation des polémiques transphobes. La victoire de Trump, dont le parti a fait de la lutte contre les personnes trans une obsession, à l’instar de Musk, soutien politique du candidat républicain, qui a multiplié les propos et actes ouvertement hostiles aux droits trans, n’en est qu’un exemple parmi tant d’autres qui ne se limitent pas aux seuls États-Unis. Le relatif succès des autrices Dora Moutot et Marguerite Stern en France, la véhémence de J.K. Rowling, l’autrice britannique transphobe de Harry Potter, mais aussi les violentes attaques envers des sportives durant les JO, accusées seulement d’être trans, montrent le poids toujours bien réel des idées réactionnaires sur la question. Si bien sûr des progrès ont eu lieu, fruits de nos luttes ou simplement d’une adaptation à l’air du temps de la part de gouvernements, ils restent rares, limités et fragiles et souvent combattus. Nous nous plaçons résolument du côté des personnes trans et de leur lutte et nous appelons à manifester le 20 novembre pour rendre hommage aux victimes de la transphobie et combattre les idées réactionnaires.