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La cuisine de nos grands-mères n’est plus ce qu’elle était

Le million de visiteurs étrangers qui comptent venir en France l’an prochain à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques pousseront la porte de restaurants dans l’espoir de goûter notre fameuse gastronomie traditionnelle, classée par l’Unesco depuis 2010 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Mais beaucoup risquent d’être déçus. Ils auront en effet neuf chances sur dix de se voir proposer de la cuisine dite « d’assemblage » confectionnée à partir de produits industriels sous vide et surgelés. En effet seuls 7 000 restaurants, sur un total de 175 000, soit 4 %, emploient un vrai cuistot en cuisine. Les autres se contentent de remettre à température au micro-ondes ou au bain-marie des plats livrés tout prêts. Ce qui ne fait pas les affaires des vrais gastronomes mais celles du groupe américain Sysco, le leader du marché, qui propose 8 500 produits dans son catalogue et réalise un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros. Malbouffe partout, gastronomie (presque) nulle part !