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Casier judiciaire des parlementaires : rétropédalage du Rassemblement national

Le 18 novembre dernier, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, prenait au sérieux son personnage de « Monsieur propre » en affirmant martialement sur le plateau de BFMTV : « Ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est pour moi une règle numéro un lorsqu’on souhaite être parlementaire de la République. » Cela avait été interprété par beaucoup comme un coup de pied de l’âne à l’égard de Marine Le Pen, condamnée en 2011 pour diffamation et qui, à l’issue de son procès actuel sur l’embauche d’assistants parlementaires bidon au Parlement européen, risque d’être à nouveau sanctionnée. Aussitôt, la direction du RN a fait machine arrière en affirmant que Bardella avait été « mal compris » et qu’il faisait référence uniquement au bulletin no 3 du casier judiciaire, sur lequel sont inscrits les condamnations les plus sérieuses. En oubliant qu’un bulletin no 3 vierge fait déjà partie de la liste des documents que tout candidat à une élection législative doit fournir à la préfecture. Bref, encore une fois, Bardella enfonce une porte ouverte.