Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense, qui a présidé à tous les massacres à Gaza et entrepris l’escalade guerrière au Liban, vient d’être congédié par Netanyahou. Trop mou selon ce dernier, et remplacé par Israël Katz, présenté comme un « bulldozer ». L’individu a été l’artisan de l’interdiction par le Parlement des activités de l’UNRWA (l’Organisation des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens).
Netanyahou donne une place de plus en plus grande à la droite la plus extrémiste, au moment où, après les 43 000 morts à Gaza et la guerre au Liban qui en a déjà fait plus de 3 000 et un million de déplacés, Israël s’illustre maintenant par des bombardements en Syrie et le long de la frontière entre Liban et Syrie. Prétendument pour éviter des renforts pour le Hezbollah, mais aussi et surtout pour couper toute possibilité de refuge à ceux qui fuient les bombardements israéliens. Si tant est qu’on puisse trouver refuge dans cette Syrie déjà ruinée par dix ans de guerre. À noter quelques faits cocasses : le secrétaire général de l’ONU n’a plus le droit de mettre les pieds en Israël, des gendarmes français se sont fait tabasser par des flics israéliens à Jérusalem, des casques bleus de l’ONU ont été blessés au Liban par des tirs israéliens.
Rappelons surtout que Netanyahou poursuit son escalade génocidaire grâce au soutien inconditionnel des grandes puissances, dont la France. À nous de continuer à manifester contre cette guerre, illustration de la barbarie impérialiste.
12 novembre 2024, Olivier Belin