À Méru (Oise), lundi 3 février, le site de recherche et développement de Forvia (ex-Faurecia, qui fabrique planches de bord et panneaux de portes pour l’automobile), était en grève toute la journée contre un plan de licenciement de 110 salariés et les miettes que leur propose leur direction. Ils revendiquent 5 000 euros par année d’ancienneté et 24 mois de reclassement payés à 100 %. En Allemagne, un site Forvia qui ferme vient d’octroyer plus de 150 000 euros par salarié licencié, à la suite d’une grève.
Les 170 grévistes, techniciens et ingénieurs, se sont réunis en assemblée générale devant les grilles de l’entreprise pour être bien visibles, soutenus notamment par une délégation d’une quinzaine de salariés de l’usine Stellantis Poissy à laquelle ils fournissent des pièces. Ils sont allés en cortège au site de production Forvia de 300 salariés, de l’autre côté de la rue.
Beaucoup sont conscients qu’il va falloir se faire entendre et trouver un maximum d’alliés parmi d’autres travailleurs.
Cette semaine, les salariés des Fonderies de Bretagne montent au siège de Renault à Paris, ceux de Michelin Cholet descendent à Clermont avec ceux de Michelin Vannes, et ceux d’Arkema organisent une journée de grève et de mobilisation sur leur site de Jarrie près de Grenoble !
Correspondants