La section française de l’Observatoire international des prisons (OIP), en recoupant les informations obtenues auprès du procureur de la République de Nouméa et de l’administration pénitentiaire, affirme que ce sont 63 Kanak arrêtés après les émeutes de mai 20241 qui ont été déportés dans l’Hexagone. Cette révolte avait suivi la décision de Macron de modifier le corps électoral et rendre ainsi les Kanak encore plus minoritaires sur leur propre territoire.
L’État français poursuit la répression coloniale tout en faisant mine de négocier un nouveau « statut » avec les dirigeants indépendantistes kanak et, surtout, avec l’extrême droite dont la cheffe de file est la présidente de l’Assemblée de la Province Sud, Sonia Backès.
Le principal dirigeant de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), qui avait pris en charge l’organisation de la révolte kanak, Christian Tein, est incarcéré à Mulhouse depuis juin 2024 et a été mis en examen pour complicité de tentative de meurtre et vol en bande organisée avec arme. Mais, bien entendu, aucune action n’est engagée contre le principal fauteur de troubles, Emmanuel Macron, chef de l’État colonial français.
Il faut que cesse la présence coloniale française ! Troupes et flics français, hors de Kanaky !