Sur le réseau bus de Paris et sa petite couronne, les transferts des salariés de la RATP vers des filiales de droit privé ont commencé. L’ouverture à la concurrence n’a pas été au rendez-vous : 8 « lots » sur 13 sont transférés de la RATP à la filiale de la RATP, CAP IdF. Les lots restants, de consolation, ont été partagés entre les autres multinationales du transport, Keolis-SNCF et Transdev.
Les premiers transferts de salariés ont été émaillés d’incidents bizarrement toujours en faveur du patron : erreurs sur les fiches de paye, sur les jours de carences, désorganisation de la commande de service… Et 76 collègues ont été licenciés. Magie de la loi sur les transferts : il faut se porter volontaire pour travailler pour la nouvelle filiale – mais ne pas être volontaire est un motif de licenciement pour « cause réelle et sérieuse » !