Arrêté il y a une semaine à l’aéroport d’Alger en provenance de Paris, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a finalement été inculpé d’atteinte à la sureté de l’État. On n’en sait pas plus pour l’instant. Mais il va rejoindre les quelque 300 prisonniers d’opinion – au premier desquels des militants des droits humains, du Hirak, des droits des Kabyles et des autres Berbères – qui moisissent dans les geôles du régime. Le président Tebboune avait affirmé, en 2022, qu’il n’y avait plus de prisonniers politiques dans son pays. C’était déjà un gros mensonge mais depuis les choses ont encore empiré.