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[Article du Dauphiné libéré] Législative partielle : Baptiste Anglade est le candidat du NPA-Révolutionnaires

Article paru dans l’édition du 20 décembre 2024

Déjà candidat aux précédentes élections législatives pour la troisième circonscription de l’Isère, le militant NPA-Révolutionnaires Baptiste Anglade se lance dans la course à la première circonscription pour la Législative partielle, organisée en raison de la démission du député LFI Hugo Prévost. Ce dernier étant accusé de violences sexistes et sexuelles.

Travailleur social et éducateur de rue dans l’agglomération, ce Grenoblois de 33 ans est accompagné de Raphaëlle Mizony, sa suppléante. Cette étudiante lyonnaise âgée de 21 ans est porte-parole jeunes du parti à l’échelle nationale.

Quand il parle de cette campagne, Baptiste Anglade n’y va pas par quatre chemins : il n’est « pas un professionnel de la politique », seulement « un militant de toutes les mobilisations » qui se bat « pour le monde du travail et toute une série d’entreprises comme ST Microelectronics, le CHU de La Tronche » , soutenant par ailleurs la lutte de ceux qui travaillent à Vencorex ou Arkema.

Et dans cette « période marquée par une crise institutionnelle importante », il souhaite « combattre ce gouvernement qui est à la solde de Macron et représente les intérêts d’une classe sociale qui est celle du patronat, et avec laquelle on n’a aucun intérêt en commun », qu’il s’agisse de « Barnier, Bayrou ou d’un autre ».

D’ailleurs, il rappelle que le NPA-Révolutionnaires, différent du NPA, ne fait pas partie du Nouveau front populaire : « On n’a pas la même stratégie. On a constaté que ce NFP a surtout remis en selle le Parti socialiste qui était responsable d’attaques importantes sur le monde du travail. Et quand on voit la cacophonie dans laquelle ils sont… on est très contents de ne pas être dans ce cartel. »

S’il est élu, il promet de défendre : « Une augmentation de salaire de 400 € pour toutes et tous ; aucun salaire, ni pension ni allocation inférieurs à 2 000€ net par mois ; et l’indexation des salaires sur les prix ». Sans oublier « l’interdiction des licenciements, la fin des subventions au patronat et le partage du temps de travail entre toutes et tous, la retraite à 60 ans au plus tard et des services publics de qualité ».

Clémence Beyrie