Le prénom Carlos porterait-il la poisse dans l’automobile ? Certes, Carlos Tavares n’aura pas besoin de s’enfuir au Liban, comme Carlos Ghosn, son ancien supérieur chez Renault, devenu son concurrent lorsqu’il a pris la tête de PSA. Mais le voilà sur la sellette, avec un sursis jusqu’en 2026. De quoi rire… car il avait tout bien fait pour ses maîtres actionnaires : fermetures d’usines et suppressions massives d’emplois en Europe (Pologne, Allemagne, Italie, France, etc.), blocage des salaires… Certes il coûtait un peu cher : 3 millions par mois. Mais c’était un amoureux du sale boulot !
Seulement voilà, ce « psychopathe de la performance » qui avait fait grimper, sur le dos des salariés, la marge bénéficiaire du groupe à 14 % pour les actionnaires, l’aurait laissé retomber à 7 %.
C’est son coéquipier à la tête de Stellantis, John Elkann, qui lui aurait savonné la planche. Elkann est héritier des Agnelli, propriétaires de Fiat, alors que Tavares est un simple larbin de la famille Peugeot. Aux travailleurs en lutte de dégager les prochains !