Lors d’un déplacement dans la Nièvre axé sur l’éducation, la Première ministre, Élisabeth Borne, accompagnée du ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a souhaité aborder « avec plus d’anticipation » le point sensible des fermetures de classe en milieu rural. « Aujourd’hui, elles sont annoncées quelques mois à l’avance. On veut pouvoir anticiper, partager en transparence avec les élus et avoir une approche sur plusieurs années, afin de trouver des réponses adaptées » a-t-elle déclaré. En langage clair, cela veut dire que les fermetures de classe continueront mais qu’elles seront annoncées plus à l’avance. À terme cela ne changera rien au fait que le milieu rural continuera d’être le parent pauvre de l’éducation avec ses déserts scolaires et ses classes multi-niveaux mal adaptées aux enfants.