Depuis janvier 2025, les mobilisations contre les fermetures de classes, les suppressions de postes, les suppressions d’heures… se multiplient au niveau national. Une kyrielle de mobilisations qui ne demanderaient qu’à être coordonnées pour répondre collectivement.
5 000, c’est le nombre de classes supprimées au niveau national ; le nombre d’heures supprimées dans le secondaire est pour l’instant non calculable, mais extrêmement important lui aussi. Dans les écoles de certains territoires, cela implique pour des enfants de changer de ville, parfois sans bus scolaire.
Avec le nouveau budget, c’est aussi la suppression des heures supplémentaires effectives qui permettaient de répondre à des besoins spécifiques de certains élèves ou d’offrir des espaces dans les établissements (clubs, les activités du midi, etc.). Une situation encore aggravée par l’arrêt du Pass culture collectif pour fin 2025, dont le budget équivaut au prix d’un seul avion Rafale.
Au même moment, le gouvernement augmente le budget militaire de 40 milliards d’euros après l’avoir déjà augmenté de 50 % sur cinq ans l’année dernière. Pour donner un ordre d’idée, 50 % de ce budget sur cinq ans ce sont 1,25 million de postes en plus ou la construction de 28 000 établissements scolaires.
Ces décisions entraînent des explosions éparses partout, lutte locale pour une classe ici, pour une école là, contre des suppressions de postes ailleurs. Il serait temps de regrouper toutes ces luttes.
18 mars 2025, Hermann