À la clinique de Bordeaux Nord, non à la répression de la grève
En juin dernier, les salariés ont fait grève pour des augmentations de salaire. La seule réponse de la direction a été d’organiser les réquisitions puis de licencier une infirmière accusée de s’y être soustraite alors que l’ordre n’avait jamais été remis ! Le message est clair : direction et actionnaires veulent pouvoir faire ce qu’ils veulent, en tentant de décourager celles et ceux qui se défendent. C’est au contraire la colère qu’ils répandent.
Santé privée lucrative : hold-up sur nos salaires
Fin septembre, les patrons des cliniques privées lucratives de la fédération de l’hospitalisation privée se retrouvaient à Bordeaux pour fêter la nouvelle convention. Des petits fours pour s’auto-congratuler d’une nouvelle grille de salaires qui respecte… le Smic. Merci patron ! La plupart des cliniques privées appliquent déjà des salaires au-dessus de cette nouvelle grille grâce aux augmentations obtenues par les grèves et mobilisations. Seul un mouvement d’ensemble permettra d’arracher le minimum vital : 2 000 euros net !
800 euros ? Menteurs !
En octobre, le gouvernement a annoncé verser une prime « exceptionnelle » de 800 euros brut. En réalité son montant, imposable, est compris entre 241 et 648 euros net, réparti en sept tranches de revenus… En clair, à la tête du client. On veut des augmentations de salaires pour tous !
« Onet malhonnête » : la lutte continue pour la quatrième semaine !
Les agentes et agents d’entretien hospitalier de l’entreprise de sous-traitance Onet à Montpellier poursuivent la grève face à leur direction qui refuse toujours toute discussion sur une prime équivalente au treizième mois.
(Article paru dans Révolutionnaires numéro 6, octobre 2023)