L’État a été condamné à payer un euro symbolique pour avoir tardé d’organiser les séances d’éducation sexuelle à l’école, pourtant prévues par une loi de… 2001. L’État était supposé dispenser une éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances par an. Résultat : aujourd’hui moins de 15 % des jeunes scolarisés bénéficient de telles sessions. Le tribunal a donc reconnu les manquements de l’État, ainsi que le préjudice moral des associations (Planning familial, le Sidaction et SOS Homophobie) qui avaient porté l’affaire devant la justice. Il estime en revanche que cette situation de carence est désormais révolue, depuis le mois de janvier 2025. C’est du moins ce qu’affirment les représentants de l’administration. Ce qui laisse sceptiques les associations impliquées qui soulignent qu’« après 24 années de promesses non tenues, rien ne garantit que l’État appliquera la loi sans contrainte ». Un raisonnement de bon sens.