Le NPA-R présentera des listes de jeunes, de travailleurs et de travailleuses dans une vingtaine de villes dans tout le pays. Ces listes ouvrières et révolutionnaires ne seront pas menées par des politiciens professionnels mais par des salariés qui partagent le quotidien des classes populaires tout en participant à leurs luttes, et en les organisant, contre l’exploitation et les oppressions. Elles seront soutenues par nos porte-paroles nationaux, Gaël Quirante, postier licencié et syndicaliste, et Selma Labib, conductrice de bus, tête de liste à Ivry-sur-Seine (94).
C’est aux travailleurs et aux travailleuses de tout décider !
Le gouvernement de Macron a deux priorités : l’armement et les profits des grands groupes capitalistes. Son projet de budget attaque tout ce qui permet aux classes populaires de survivre : éducation, santé, logement, transports. Ces économies sur nos vies visent à engraisser les actionnaires à coups de subventions, à verser aux banquiers les intérêts d’une dette qui n’a jamais servi qu’aux riches et à se lancer dans une escalade militariste pour le bonheur des marchands d’armes.
Macron nous fait les poches au profit des patrons et l’extrême droite n’y trouve rien à redire. Le RN est pour les subventions aux grands groupes, contre l’augmentation du Smic, contre tout impôt sur les riches, pour l’augmentation des budgets militaires. Le RN est un parti pro-patronal et anti-ouvrier : ses ennemis jurés sont les chômeurs et les travailleurs immigrés. Son racisme vise à rabaisser et diviser la classe ouvrière : pas étonnant que ses idées nauséabondes soient diffusées sur les médias des milliardaires comme CNews ou BFM.
C’est nous, les travailleurs et les travailleuses, qui subissons ce racisme et ce mépris de classe qui s’ajoutent aux salaires trop bas, aux licenciements, aux logements trop chers et insalubres ; c’est à nos gosses qu’on vole le droit à une éducation de qualité et à nos anciens qu’on refuse des soins gratuits et dignes !
Nous sommes nombreux à ne plus l’accepter. Les partis de gauche prétendent qu’il suffirait de voter pour eux pour changer la vie. Ils offrent le spectacle de leurs divisions à l’Assemblée, se lancent les uns contre les autres à ces municipales, en prétendant « gérer la ville autrement ». C’est le capitalisme qu’ils veulent « gérer », comme à chaque fois qu’ils ont été au pouvoir au niveau local ou national. Mais il n’y a pas de capitalisme à visage humain, il n’y a pas de place pour le compromis social entre les travailleurs et leurs exploiteurs, il n’y aura pas de paix sur cette planète sans la débarrasser des grands groupes capitalistes qui s’affrontent pour se la partager.
Nos luttes, nos grèves peuvent tout changer !
Tout ce que le monde du travail a gagné l’a été par ses luttes, avec l’appui de la jeunesse, et pas par les élections. Contrairement à la gauche qui se situe dans le cadre des institutions, les candidats du NPA-R ne font pas de promesses électorales. Mais ils s’engagent à une chose – parole de travailleur, pas de politicien : à mettre toutes leurs forces, tout leur crédit électoral et tous leurs moyens militants à défendre jusqu’au bout les intérêts de leurs collègues et de l’ensemble des salariés, dont les jeunes scolarisés qui sont des travailleurs en formation, les retraités qui ont travaillé toute leur vie et les chômeurs qui sont des travailleurs privés d’emploi par un patronat licencieur.
Voter pour les listes du NPA-R, c’est donner de la force à nos luttes futures, c’est faire entendre une voix qui combat frontalement la droite de Macron et l’extrême droite de Le Pen et Bardella sans en rester aux illusions institutionnelles d’une gauche qui nous a trahi chaque fois qu’elle a gouverné.
Voter pour les listes du NPA-R, c’est envoyer des militantes et des militants dans les conseils municipaux qui y seront la voix des travailleurs et des travailleuses et qui mettront tous leurs moyens au service des luttes pour le logement, pour le droit à l’éducation, contre le patronat local gavé de subventions, pour l’accès à la santé et à des transports fiables et gratuits.
Voter pour les listes du NPA-R, c’est affirmer qu’il n’y a qu’une seule frontière que nous reconnaissons, celle qui nous oppose aux patrons et aux banquiers : travailleurs de tous les pays, unissons-nous !
Voter pour les listes du NPA-R c’est montrer enfin que nous sommes nombreux à refuser l’avenir de guerres, d’inégalités et de saccage de l’environnement auquel le capitalisme condamne toute l’humanité. C’est faire vivre la perspective communiste : que celles et ceux qui font tout tourner puisse enfin tout décider.
Contactez-nous pour participer à cette campagne, nous avons besoin de tous les coups de main militants, financiers et nous recherchons des travailleurs, des travailleuses et des jeunes pour compléter nos listes dans toutes les régions.
Le comité exécutif
Pour un pôle des révolutionnaires
Le NPA-R milite pour que les organisations qui se réclament de la révolution sociale et agissent en direction du monde du travail se regroupent en un pôle des révolutionnaires clairement délimité de la gauche institutionnelle. Cette politique est vitale dans les luttes, afin de les renforcer, de les étendre et de permettre aux travailleurs eux-mêmes d’en arracher la direction aux bureaucraties syndicales qui les emmènent trop souvent dans le mur. Ce pôle des révolutionnaires devrait aussi se décliner aux élections : des candidatures révolutionnaires unies auraient plus d’écho et pourraient déclencher une dynamique positive pour le moral et les luttes futures.
Comme lors des Européennes et des Législatives de 2024, nous avons proposé à Lutte ouvrière de présenter des listes communes dans les villes où nous sommes présents ensemble. Cela nous aurait permis de compléter rapidement les listes et de déployer nos efforts vers d’autres villes afin d’augmenter le nombre de candidatures du mouvement révolutionnaire.
LO a pour l’instant refusé, arguant de nos divergences politiques. Nous regrettons ce choix qui exagère les différences (réelles) entre nos deux courants et minimise ce qui nous est commun.
L’unité de l’extrême gauche, surtout si elle reste sur un terrain électoral, ne changerait certes pas la situation du tout au tout. Mais ce n’est pas une raison pour se satisfaire des divisions et ne pas chercher à les surmonter.
Le NPA-R reste convaincu que des listes communes permettraient de porter plus haut nos perspectives révolutionnaires sans taire les particularités de chaque courant – et même qu’une campagne commune serait en fait l’occasion pour nos milieux respectifs de les discuter et de les présenter aux travailleurs. Nous constituons donc des listes NPA-R, mais nous maintiendrons la proposition faite à LO jusqu’au dépôt officiel des candidatures en février prochain.
