Le ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr. et ses services se sont refusés à tout commentaire sur deux grandes études menées par l’institut de recherche médical et scientifique Cochrane qui confirment que les vaccins contre le papillomavirus (HPV) réduisent significativement le risque de cancer du col de l’utérus, en particulier s’ils sont administrés à un jeune âge. De plus, les mêmes études réfutent tout lien entre les vaccins et des problèmes de santé graves. « Le vaccin fonctionne. Point final », a déclaré le Dr Linda Eckert, professeure d’obstétrique et de gynécologie à l’université de Washington et spécialiste des causes du cancer du col de l’utérus. Elle a qualifié ces études de « méthodiquement rigoureuses », « robustes » et de « référence absolue ». On comprend d’autant mieux le silence de Kennedy qui, au cours des mois, n’a cessé de prendre position contre les vaccins en général et plus particulièrement contre le Gardasil utilisé pour prévenir le HPV. C’est en fait un complotiste moyenâgeux et antivax qui préside aux destinées sanitaires du pays.