Dès la pré-rentrée, vendredi 29 août, des assemblées générales réunies sur des heures d’information syndicale se sont réunies. Ainsi, au collège Barnave, à Grenoble, les 35 collègues présents se prononcent majoritairement pour la grève le 10 septembre. À Villeurbanne, la quarantaine de collègues réunis vote aussi la grève le 10, et prévoit une nouvelle heure syndicale le 16 septembre. Au collège d’Oissel, en banlieue de Rouen, les discussions portent également sur le 10 septembre, et le blocage du rond-point des Vaches situé à côté. En région parisienne, au lycée Jacques Brel de La Courneuve, 35 collègues réunis en heure syndicale votent la grève le 10 septembre, avec des rendez-vous les 5 et 9 septembre pour la préparer. Au Bourget, au collège Didier Daurat, la moitié des cinquante collègues réunis en heure syndicale votent la grève le 10 ; les assistants d’éducation expriment également leur souhait d’en être. Des rendez-vous sont fixés pour préparer la mobilisation. À Aubervilliers, les collègues se sont également réunis dans les lycées Wallon et Le Corbusier, pareil à Aulnay, au lycée Jean Zay, où les enseignants ont découvert leur établissement criblé de caméras de vidéo-surveillance et menacent d’un débrayage avant la fin de la semaine, là aussi, une majorité de collègues expriment leur souhait de se mobiliser dès le 10 septembre.
Ces prises de position restent minoritaires, mais montrent que la date du 10 sera saisie par une frange de profs pour exprimer leur ras-le-bol.