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Nos vies valent plus que leurs profits
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Face à la hausse des prix, pas un salaire, pas une pension en dessous de 2 000 euros !

Ridicule, l’annonce d’Élisabeth Borne qui autoriserait les stations services à vendre « à perte » leur carburant : quelques dizaines de centimes, dans les grandes surfaces seulement, à partir de décembre. Alors que TotalEnergie accumule les profits, que les taxes de l’État font 60 % du prix de l’essence. Comme était ridicule l’annonce Bruno Le Maire qu’il allait demander aux grandes surfaces de répercuter sur les clients la baisse des prix des fournisseurs (qu’elles se mettaient dans les poches). Ce bluff du gouvernement n’est motivé que par la crainte qu’il a qu’en cette rentrée sociale explose la colère sur le pouvoir d’achat. D’autant que des grèves sur les salaires ont déjà eu lieu dans plusieurs entreprises avant l’été, y compris pendant le mouvement contre la réforme des retraites. Tant le mécontentement qui s’est alors exprimé était général, et est loin d’être retombé.

C’est un nouveau mouvement d’ensemble qu’il faut en cette rentrée sociale, sur les salaires cette fois : pour qu’ils rattrapent la hausse des prix et qu’ils soient indexés désormais sur l’inflation, pas celle sous-estimée d’un Bruno Le Maire mais celle que nous constatons tous les jours sur les loyers ou quand nous faisons les courses. La journée de mobilisation du 13 octobre prévue par les syndicats sera une occasion de nous retrouver dans la rue. Mais c’est une grève, contagieuse dans toutes les entreprises, qui pourra faire réellement trembler gouvernement et patronat et arracher une augmentation générale : à nous de la préparer.

C’est au moins 400 euros pour tous qu’il faut pour rattraper la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années, et pas un revenu, salaire ou pension, en dessous de 2 000 euros pour pouvoir vivre décemment.