
Le 10 juillet dernier, les travailleurs des dépôts de bus de la RATP étaient appelés à la grève face à la division que le patronat organise avec le transfert des lots vers des filiales privées des grandes multinationales du transport. Parmi les dépôts les plus mobilisés, Vitry-sur-Seine avec 95 % de grévistes, transféré avec celui d’Ivry (RATP) et de Villeneuve-le-Roi (KOVM, Keolis Ouest Val-de-Marne) en un seul lot chez Keolis en août 2026, avec renégociation de tous les accords d’entreprise. Une journée animée par une assemblée générale des conducteurs et de la maintenance à Ivry, suivie d’un rassemblement devant le dépôt de Vitry que les collègues du dépôt de Thiais, quant à lui transféré chez CAP IDF (filiale du Groupe RATP), ont rejoint.
Une journée réussie pour préparer la suite
Le 10 juillet était un avertissement : les grévistes ont bien conscience que ce qui se cache derrière le transfert, c’est la dégradation de nos conditions de travail et le gel de nos salaires. Alors oui, un an pour se préparer, ce n’est pas de trop ! Certaines petites voix sont venues chanter sur les piquets qu’il faudra bien voter dans les élections à venir pour espérer voir les choses changer, mais, ce jour-là, c’est bien les chiffres des grévistes et leur organisation en assemblée générale que les patrons ont dû surveiller de près. Et c’est bien à cela qu’il va falloir se préparer : une lutte d’ampleur et coordonnée de l’ensemble des dépôts RATP (et au-delà ?). « L’union fait la force »… et les travailleurs de la RATP en ont déjà fait l’expérience.
Correspondant
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