Nouvelle illustration de la grande misère des hôpitaux publics. Pris de douleurs au ventre, fin octobre, un patient s’était rendu aux urgences de l’hôpital de Langres où il avait été hospitalisé. Quelques jours plus tard il est réveillé vers une heure du matin par le personnel soignant qui lui annonce qu’il va être transféré… dans le garage réservé aux véhicules sanitaires, aménagé à la hâte. Il a expliqué sur BFMTV que le personnel lui avait dit : « Quand on n’a plus de place ici, ce n’est pas compliqué : on ouvre le garage et on y met des patients. » Un mois auparavant, le Dr Vincent Escudier, directeur des urgences, avait démissionné pour protester contre la dégradation continue des conditions de travail et d’hospitalisation. Le personnel de l’hôpital avait, lui, manifesté le 19 octobre dernier pour faire part de son inquiétude. Mais aucun d’eux n’a été entendu.