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Huit lycées bloqués à Paris le 1er février : les lycéens se (re)mobilisent avec les agriculteurs et les enseignants

Alors que Macron peine à calmer la colère des agriculteurs, le 1er février était marqué par l’appel à la grève des syndicats d’enseignants de l’ensemble des secteurs de l’Éducation nationale (47 % de grévistes selon les syndicats). À leurs professeurs en grève, et aux agriculteurs bloqueurs, les lycéens de huit établissements parisiens ont répondu présents.

À partir de leurs blocus, les lycéens cherchent à se lier aux autres secteurs

Sur de nombreuses pancartes, les jeunes dénoncent le manque de moyen dans l’Éducation nationale et les fermetures de classes, mais aussi les fausses annonces du gouvernement pour le monde agricole. En effet, s’il n’est pas question pour ces lycéens qui vont être confrontés de plein fouet à la crise climatique, de concéder au patronat de nouvelles attaques contre les normes écologiques, ils ont exprimé la volonté de rejoindre les tracteurs des agriculteurs aux portes de Paris.

Du côté enseignant, s’ils ont été chauffés à blanc par les fermetures de classes et les conditions de travail qui se détériorent, c’est la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra comme ministre chargé des JO, des Sports et de l’Éducation (oui, dans cet ordre), qui a mis le feu aux poudres. Dans certains lycées, les bloqueurs et les professeurs grévistes ont agi en bonne entente. En témoigne le lycée Claude Monet dans le 13e arrondissement, où les lycéens organisent un buffet pour financer la caisse de grève de leurs professeurs. Partout les grévistes enseignants et lycéens dénoncent la fermeture des classes et les suppressions de postes.

Correspondant