Dans un rapport publié le 18 novembre, l’Insee (Institut national des statistiques et des études économiques) souligne l’envolée des revenus de la bourgeoisie en France et l’explosion des inégalités sociales en moins de vingt ans. Les 0,1 % les plus riches gagnent en moyenne 167 fois plus que les 25 % les plus défavorisés. Un club très fermé, dont le ticket d’entrée s’établit à un million d’euros de revenus par an, tirés de dividendes, d’actifs financiers et de revenus immobiliers. De 2003 à 2022, leurs revenus ont plus que doublé ( +119 %), profitant de la spéculation boursière et immobilière et de baisses d’impôts. Leur taux moyen d’imposition est passé de 29,2 % en 2003 à 25,7 % en 2022. Sans surprise, les réformes menées sous Macron ont été mises au service de la fiscalité des plus riches. Ils sont plus riches… de notre travail ! Gagner toujours plus grâce à l’exploitation des salariés, et payer toujours moins d’impôts, c’est la logique du capitalisme. Nous pouvons y opposer une autre logique : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons… de leur confisquer tout le gâteau !
Lydie Grimal