Un accord vient d’être passé entre le patronat, les syndicats et les organismes de retraites complémentaires Agirc-Arrco. Celles-ci seraient revalorisées de 4,9 % en novembre, c’est-à-dire en fait sur les pensions versées le premier décembre. La CFDT se félicite chaudement de ce succès en affirmant que cela correspondrait à peu près à l’inflation.
En réalité, d’une part la revalorisation vient après l’inflation subie, donc les retraités sont perdants. D’autre part, ces augmentations sont en pourcentage, ce qui creuse l’écart entre les petites retraites et les plus élevées. Enfin, riches et pauvres ne sont pas frappés de la même manière par l’inflation. Les prix des articles de première nécessité, comme l’alimentation ou l’énergie, qui entrent pour une proportion bien plus grande dans les dépenses des classes défavorisées, ont augmenté beaucoup plus vite que les autres. Ce qu’il faut imposer, ce sont des augmentations égales pour tous et toutes d’au moins 400 euros par mois et leur indexation sur la hausse des prix.