200 000 personnes ont manifesté environ partout en France d’après les organisatrices. 10 000 à Rome, des centaines à Istanbul, des dizaines de milliers à Buenos Aires.
Dans un monde que les impérialistes mènent à la catastrophe, aux quatre coins de la planète, cette journée de lutte pour les droits des femmes a de nouveau marqué l’ancrage de plus en plus important de cette simple compréhension : l’émancipation de tous ne pourra être totale sans que la moitié de l’humanité que représentent les femmes ne soit débarrassée de ses chaînes.
À Paris, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté.
Beaucoup de jeunes femmes, des grévistes aussi et une présence très significative de cortèges, de banderoles, de pancartes et de slogans en solidarité avec la Palestine. Quoi de plus évident que de se positionner sans ciller contre le massacre à grande échelle de toute la population, dont les femmes, qui se déroule chaque jour depuis cinq mois sous nos yeux dans la bande de Gaza !
Pourtant, c’est un tout autre choix fait par l’intersyndicale, la fondation Copernic, Attac, le CNDF et la France insoumise qui ont accepté ou laissé passer la participation voire la place qu’occuperait le collectif « Nous vivrons » dans la manifestation du 8 mars. Ce « collectif » est venu accompagné d’un service d’ordre particulièrement violent et composé exclusivement d’hommes. Ce « collectif » « Nous vivrons » justifie les massacres et la colonisation de l’État d’Israël à l’encontre des Palestiniens et des Palestiniennes. Au NPA et au NPA Jeunes, et avec d’autres, nous avons refusé ce choix qui, de fait, légitime cette organisation qui, sous couvert de féminisme, instrumentalise les victimes juives du 7 octobre pour justifier du génocide et défendre le colonialisme israélien !
Il n’est donc pas étonnant que la présence de ce « collectif », environ 150 personnes, ait suscité indignations et réactions de la part de manifestantes et manifestants.
Ce matin, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez justifiait d’ailleurs pleinement de les avoir fait « exfiltrer » ajoutant même qu’il saisit la justice, avec des « noms précis de personnes » contre les propos tenus lors de la manifestation.
Nous soutenons toutes les personnes qui seront interpelées pour avoir dénoncé au-delà de la présence de ce collectif, ceux et celles qui, par leur choix, l’ont permise et réaffirmons, comme nous l’avons fait dès le lendemain avec des milliers d’autres, notre soutien à la lutte des Palestiniennes et Palestiniens contre la colonisation et pour leur autodétermination !
Communiqué du NPA du 13 mars 2024