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Israël : la répression contre la minorité arabe s’accentue

Selon la police israélienne et différents autres témoignages, des membres de la minorité arabe d’Israël et des Palestiniens de Jérusalem-Est ont été licenciés, renvoyés de leurs universités ou interpellés pour des publications sur les réseaux sociaux exprimant leur solidarité avec la population gazaouie. Dalal Abu Amna, une neurologue qui exerce à Haïfa, s’était rendue dans un commissariat de la ville de Nazareth pour porter plainte après avoir reçu des centaines de messages de menaces de mort en anglais et en hébreu la visant elle et sa famille. Mais sur place elle a été arrêtée et menottée pour un commentaire sur Facebook favorable aux Palestiniens. La police israélienne a expliqué dans un communiqué l’avoir interpellée pour « incitation à la violence » et « comportement susceptible de troubler l’ordre public ». La même police a annoncé avoir « appréhendé 76 individus » à Jérusalem-Est, notamment pour « soutien à des organisations terroristes » sur les réseaux sociaux. Parmi eux un avocat, un cuisinier licencié d’un restaurant israélien ou encore un imam. Des avocats ont signalé la détention d’un jeune homme pendant cinq jours pour avoir partagé des photos d’enfants gazaouis accompagnées de la mention « Mon cœur est avec vous ». Un hôpital de Petah Tekva a confirmé le licenciement d’un médecin pour un message « soutenant le terrorisme », et une enseignante arabe a été renvoyée d’une école de Tibériade selon un groupe d’avocats. « Si elle veut enseigner, qu’elle le fasse à Gaza », a déclaré le maire par intérim de la ville, Boaz Youssef. De son côté, Jaafar Farah, directeur de l’association des droits humains Mousawat (égalité), chiffre à 200 étudiants et 150 salariés le nombre de personnes arabes victimes d’un tel traitement depuis le début de la guerre.