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Israël : les déclarations haineuses et racistes de responsables politiques et militaires

Si, après l’attaque surprise du Hamas,la population juive a succombé, dans sa grande majorité, à l’union sacrée derrière le gouvernement et l’armée, elle est soumise, depuis lors, à un feu roulant de propagande et de déclarations racistes émanant des hautes sphères du pouvoir. À tout seigneur, tout honneur. Le président israélien, Isaac Herzog, a déclaré : « C’est une nation entière, là-bas (à Gaza), qui est responsable. Ce n’est pas vrai, cette rhétorique sur les civils qui ne sont pas conscients, qui ne sont pas impliqués. C’est absolument faux. » Le ministre de la Défense, Yoav Galant, souligne : « Nous imposons un siège total contre la ville de Gaza. Il n’y a pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence », une déclaration que l’ONG Human Rights Watch considère comme « un appel à commettre des crimes de guerre ». De son côté, Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, répond avec cynisme à ceux qui s’inquiètent du très lourd bilan de morts civils à Gaza : « L’accent est mis sur la destruction, pas sur la précision. » Quant à l’hebdomadaire britannique, The Observer, il cite un représentant du ministère de la Défense qui affirme qu’à terme « Gaza ne sera plus qu’une ville de tentes, sans aucun bâtiment ». Le député du Likoud, Ariel Kallner, surenchérit : « Pour l’heure un seul mot d’ordre : Nakba », une référence à l’expulsion des Palestiniens de leurs terres en 1948. Mais, dans ce domaine, la palme de l’horreur absolue revient à Tzipi Navon, qui dirige le bureau de Sara Netanyahou, l’épouse du Premier ministre. Le site Middleeasteye.net indique qu’elle s’est lâchée sur sa page Facebook en préconisant de capturer tous les habitants de Gaza, et de les torturer, « l’un après l’autre », en leur arrachant les ongles et en les écorchant vifs. Poursuivant sur sa lancée, elle propose d’émasculer les hommes, de faire frire leurs parties génitales, et de forcer les prisonniers à les manger. « Ne leur coupez la langue qu’à la fin, afin qu’on puisse entendre leurs cris, et qu’ils voient notre sourire. » Des dirigeants à l’image de leur politique.