Une fois n’est pas coutume. L’hebdomadaire satirique – qui a longueur de colonnes dénonce les injustices, les combines, voire les patrons voyous – vient d’être condamné par le conseil des prud’hommes de Paris pour discrimination syndicale à l’égard d’un de ses journalistes, le cégétiste Christophe Nobili. L’ancien directeur général du journal, Nicolas Brimo, et son ex-président, Michel Gaillard, ont été condamnés à lui verser chacun 10 000 euros de dommages et intérêts. La direction avait tenté de le licencier pour avoir dénoncé un emploi fictif au sein de la rédaction, une procédure finalement invalidée par l’inspection du travail. Des pratiques dénoncées par deux organisations syndicales, le Syndicat national des journalistes (SNJ) et le SNJ-CGT, qui avaient apporté leur soutien à Nobili. Une affaire qui ne grandit pas le volatile…