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Le prépuce de la discorde

L’humoriste Guillaume Meurice est au cœur d’une polémique après avoir comparé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à une « sorte de nazi sans prépuce », dans une chronique diffusée dimanche sur France Inter. Depuis, il est l’objet d’attaques de toutes sortes l’accusant d’antisémitisme. Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui et l’Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, le gendarme de l’audiovisuel, a été saisie. On peut apprécier différemment sa plaisanterie et la trouver très moyenne, voire franchement de mauvais goût. Mais il a touché malgré tout un point sensible à savoir que le fait d’être juif ne protège nullement des idéologies nombreuses et variées de l’extrême droite dans leurs variantes laïques ou religieuses, mystiques ou néo-fascistes. Et le gouvernement israélien est un exemple vivant de cette réalité. De plus, nombre de personnalités publiques, qui soutiennent sans réserve le sionisme en général et Netanyahou en particulier, mettent systématiquement en avant leur identité juive pour assimiler toute critique de leurs positions suprémacistes, racistes, ou anti-palestiniennes à des actes antisémites. Ainsi, dans une période récente, on a vu le procédé utilisé par le leader d’extrême droite, Éric Zemmour, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le député des Français de l’étranger, Meyer Habib, l’avocat Gilles-William Goldnadel, voire les dirigeants du Comité représentatif des institutions juives de France. Un truc un peu éculé mais qui marche encore.