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Monoprix ou l’exploitation sans limite

Pendant le confinement, un jeune homme de 22 ans a travaillé pendant plusieurs mois dans un Monoprix parisien, comme caissier, avec le statut d’auto-entrepreneur. Il avait été recruté sur la plateforme en ligne StaffMe. Travaillant de 8 à 20 heures, six jours par semaine, il faisait plus de 70 heures. Ses heures supplémentaires ne lui étaient pas payées. Le 2 octobre, il demandait aux prud’hommes que son contrat soit requalifié en salariat. Les patrons sont de plus en plus nombreux à utiliser ce statut d’auto-entrepreneur pour disposer d’une main-d’œuvre jetable à tout instant et ne pas payer de cotisations sociales.

Le tribunal doit rendre son jugement le 1er décembre. Espérons que cette escroquerie sera condamnée et les droits de ce salarié déguisé reconnus. Il faut imposer la suppression de tous ces dispositifs qui permettent de contourner des protections sociales déjà insuffisantes.