Nos vies valent plus que leurs profits
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Oui aux augmentations de salaire, mais oui aussi à l’abolition du salariat !

En nous battant pour des augmentations de salaire, nous affirmons que nous voulons vivre dignement de notre travail. Comme le disaient déjà les ouvrières du textile de la ville américaine de Lawrence, dans le Massachusetts, lors de leur grève de 1912 : « Nous voulons du pain et des roses ! »

Mais le salariat n’en reste pas moins une relation marchande entre un patron tout-puissant et le prolétaire contraint de vendre sa force de travail contre un salaire qui ne paie pas toute la valeur qu’il a créée, vol qui est le fondement de l’exploitation capitaliste. Une relation dans laquelle, qui plus est, le travailleur n’a son mot à dire ni sur ce qu’il doit produire, ni comment, pas plus que sur ce qui sera fait du produit de son travail.

Comme en écho à la nécessité de se battre pour « l’abolition du salariat » affirmée par l’Adresse inaugurale de la Première internationale ouvrière, la CGT révolutionnaire du congrès d’Amiens de 1906 affirmait dans sa Charte : « La CGT groupe […] tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. »

Un combat toujours à l’ordre du jour ! Mais pour lequel il faudra une révolution sociale !

 

 


 

 

Article du dossier publié dans Révolutionnaires no 6.

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