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Pornographie : une industrie infâme qui prospère

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a remis son rapport sur la pornographie à Bérangère Couillard, la ministre déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes. Intitulé Pornocriminalité. Mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique, ce document de 230 pages dévoile une réalité terrifiante. Il évoque des sites « infestés de vidéos de viols », de scènes de « triple pénétration anale », de « torture », de « gangbang » ou de « gagging » (étouffement par fellation profonde). « Il s’agit d’un massacre illégal à but lucratif. Des millions de vidéos montrent des actes de torture et de barbarie insoutenables », dénonce Sylvie Pierre-Brossolette, la présidente du HCE. « Le mur d’indifférence qui a accompagné la montée de la violence dans le porno est absolument sidérant. Il faut sortir du déni », appelle-t-elle. L’étude du HCE estime à 1,3 million le nombre de vidéos pédopornographiques, à 1,4 million celles comportant des pratiques sadiques, à 200 000 celles qui montrent des pratiques humiliantes à base de jet d’urine et à 1,5 million celles qui utilisent des propos racistes. En septembre 2022, Laure Beccuau, la procureure de la République de Paris, auditionnée par le Sénat, estimait alors que « 90 % des contenus pornographiques contiennent de la violence physique ou verbale, et sont donc pénalement répréhensibles ». Sauf que leurs auteurs ne sont pratiquement jamais poursuivis. La police et la justice sont trop occupés à pourchasser les manifestants et les porteuses d’abaya pour s’occuper de ce genre de délinquants autrement plus dangereux.