Nos vies valent plus que leurs profits

Pour l’Union européenne, tous les drones ne se valent pas !

Partie au début du mois de septembre de Barcelone, et en route pour Gaza afin d’en briser le blocus et de dénoncer le génocide en cours, la flottille humanitaire a subi de nouvelles attaques de drones alors qu’elle était au large de la Crète. Le 24 septembre, plusieurs de ses embarcations ont été touchées par des fusées éclairantes explosives et des grenades assourdissantes. Des objets non identifiés ont été lâchés par des drones. La précédente attaque avait eu lieu alors qu’elle faisait escale en Tunisie, provoquant un début d’incendie sur l’un des bateaux. Ses responsables ont accusé Israël d’être derrière ces attaques. Un navire militaire italien a été déployé vers la zone en réponse à ces agressions, suivi par un bâtiment espagnol. Un changement d’attitude de la part de Meloni, qu’on peut sans aucun doute lier aux grèves et manifestations massives qui ont eu lieu le 22 septembre en Italie. Mais il est frappant de voir la différence de réaction des pays européens, selon qu’il s’agit de drones israéliens ou de drones russes : suite aux incursions récentes dans de nombreux pays d’Europe, l’UE monte au créneau, clamant qu’elle ne laissera pas ces attaques sans réponse. Pourquoi ne fait-elle pas de même vis-à-vis d’Israël qui menace la sécurité de ses ressortissants à bord de la flottille ? La réponse est dans son soutien indéfectible à la politique d’Israël, au-delà de ses protestations de façade.

Lydie Grimal

 

 


 

 

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