Quatre membres d’extrême droite du parlement israélien, dont le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir, sont arrivés à une réunion parlementaire en arborant fièrement des pin’s en forme de nœuds coulants. Le débat portait sur une loi rétablissant la peine de mort. Elle avait été débattue une première fois en novembre dernier, visant exclusivement les Palestiniens. Il s’agit pour Ben Gvir et son parti, pointe avancée de l’offensive génocidaire de l’État criminel d’Israël, d’encourager officiellement les pires violences : depuis deux ans et demi que Ben Gvir est ministre, 110 Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes, contre 187 entre 1967 et 2007. Ce ministre vient de défendre l’exécution sommaire de deux jeunes Palestiniens par des soldats israéliens en Cisjordanie et deux enfants ont encore été abattus par un drone israélien dans le nord de Gaza. Chaque jour, l’armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza, la Cisjordanie et le sud du Liban.
Netanyahou vient d’annoncer que la « zone tampon » établie par le plan Trump serait désormais occupée par Israël, comme la région située entre le plateau du Golan annexé et le reste du territoire syrien, y compris la partie syrienne du mont Hermon. Une zone qui a été visée par des dizaines de bombardements et d’incursions militaires depuis la chute de Bachar el-Assad.
Les grandes puissances, Trump en tête, n’en continuent pas moins à soutenir sans complexes Israël dans cette avancée coloniale et dans sa volonté de nettoyage ethnique. Le 29 novembre dernier a été une journée de nouvelles manifestations, dans divers pays et villes du monde, contre ces brigands et bourreaux contre les peuples. Pour toutes celles et ceux qui ont manifesté, il est évident qu’on continuera, tant qu’il le faudra !
Edouard McBeyne