Échanges avec l’extrême gauche en Argentine
À l’occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous souhaitons mettre en avant la lutte des Argentines contre les menaces de suppression du droit à l’avortement durement conquis par la rue, mais aussi de leur lutte dans un contexte d’attaques générales du président d’extrême droite Javier Milei. Nous avons invité certaines organisations avec qui nous échangeons à nous faire leur retour sur le bilan du 8 mars et la suite de la lutte contre le gouvernement d’extrême droite Milei. Nous publions donc à ce sujet deux interviews et une intervention de la manifestation du 8 mars.
- Interview de Cele Fierro, du Mouvement socialiste des travailleurs (MST) au sein du FIT-U, et députée de la ville de Buenos Aires : « Le FIT-U doit s’élever au-delà d’un simple front électoral. »
- Interview de Vanina Biasi, du Parti ouvrier (PO), du Plénier des travailleuses (PDT), et députée élue au sein du FIT-U : « Milei n’a pas osé abroger la loi sur l’avortement parce qu’il constate qu’il est face à un mouvement avec une forte présence dans la rue. »
- Intervention de Manuela Castañeira, porte-parole de Las Rojas et du Nuevo MAS à la manifestation du 8 mars à Buenos Aires : « Nous sommes une marée et nous serons un tsunami ! »