Après des attaques sur les emplois de sites emblématiques comme Renault Trucks et J-Tekt (presque 200 postes) au premier semestre 2025, la présente vague de licenciements frappe très dur à Lyon et dans ses environs proches. Bonduelle, LDLC (informatique) ou Domo Chemicals ont tous supprimé des emplois ces derniers mois, auxquels il faut ajouter des annonces plus récentes. L’usine historique de Bledina à Villefranche-sur-Saône fermera dans les prochains jours, laissant sur le carreau plus de 110 travailleurs, malgré la forte croissance affiché par le groupe Danone, propriétaire… Le géant de la pharmaceutique Boehringer Ingelheim menace aussi de détruire 146 emplois à Gerland. Sur l’ancien site de la branche santé animale de Sanofi, déjà victime d’un PSE en 2022, le groupe allemand gère dans la plus grande opacité (comme son devancier français) ces réductions drastiques de postes. La proximité géographique, voire industrielle, de toutes ces entreprises rendrait nécessaire une connexion à même de lutter efficacement contre ces licenciements massifs.
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