Des dizaines de milliers de personnes ont défilé en France samedi 23 novembre dans le cadre de la journée contre les violences faites aux femmes. Des viols collectifs commis sur Gisèle Pélicot au sort réservé aux femmes en Palestine, ces manifestations avaient une teinte identique partout. Car, partout, la situation des femmes se détériore à grande vitesse avec les licenciements de masse, l’augmentation constante des prix, mais aussi la multiplication des conflits armés dans le monde.
La solidarité internationaliste était bien présente.
Le NPA-Révolutionnaires a été présent dans toutes ces manifestations par des points fixes et/ou des cortèges. En France, le gouvernement peut bien se parer d’habits pro-féministes et faire mine de se préoccuper de la vie des femmes – comme avec son annonce sur la généralisation de la possibilité de porter plainte à l’hôpital –, il s’en moque comme d’une guigne ! Les budgets des services publics fondent comme neige au soleil, les infirmières et les médecins scolaires sont depuis longtemps des espèces en voie de disparition ; l’hôpital ne peut être un lieu d’écoute, ou bien à la marge, tant les personnels sont sous pression et travaillent à flux tendu. Et que dire encore des centres d’IVG qui courent après les moyens pour tenter d’accueillir encore dignement les femmes. Alors non, rien à attendre de ces gouvernements qui n’entendent nos revendications que si elles leur sont imposées par les seules armes dont nous disposons : les grèves, les blocages, les manifestations ET notre solidarité internationaliste !
Or, à Paris, pour la deuxième fois, le cadre unitaire avait toléré que l’organisation féministe sioniste Nous vivrons défile. Le 8 mars dernier, le cadre unitaire avait donné son accord pour qu’elles défilent dans le cortège et, cette fois-ci, c’est le silence radio qui a suivi l’annonce publique de la participation possible de Nous vivrons à la manifestation. C’est escorté par la police de bout en bout que leur cortège a manifesté. Et, comme si cela ne suffisait pas, le groupe d’extrême droite Némésis s’est aussi joint à la manifestation. Mais jusqu’où le féminisme peut-il être prétexte à de telles acceptations !
Il est temps de dire stop et de cesser cette fuite en avant en refusant toute présence d’organisations sionistes comme celle de l’extrême droite dans nos cortèges, et cela dès le 8 mars prochain !
Correspondantes